Je lis un post sur Linked In à propos d’un évènement passé et qui commence par : “Vendredi dernier…” ou “La semaine dernière”, “Ce samedi 8 juin fut l’occasion…”. Chouette ! J’ai envie de lire.

Une fois que j’ai lu, tout en bas, à la fin du “contenu”, et juste au dessus de la zone d’édition notée “add a comment…” on trouve les suggestions de Linked In:

Don’t miss it!

À vos agendas !

Je participe !

Can’t wait!

Cela vaut la peine d’y assister !

Trés bonne opportunité !

La date est notée !

RSVP’d!

Si Linked-In est à l’image des apports de l’IA dans le numérique, je crois que nos technologues peuvent remballer leurs kakémonos sur le FUD en mode “l’IA va vous remplacer”. On peut calmer le jeu. Pas la peine d’en faire 3 tonnes, hein. C’est seulement un algo qui fait des phrases.

Ça va Linked In ? Le trombone se porte bien ? Ça a coûté combien de produire des suggestions aussi futiles ? On sent que c’était facile à coder, et que pas un testeur n’a été dérangé durant toute cette affaire.

Why bother ?

J’y vais de ma prédiction : dans 5 ans l’IA sera partout, dans chaque recoin de nos produits numériques, sur les portes de frigos, sur les opercules des pots de yaourt, entre chaque message de pub à la télé, sur ma bague qui communique avec ma montre qui communique avec mon téléphone, et son activité consistera à nous suggérer toute la journée des trucs idiots mais à l’air vaguement vraisemblables.

Ce qui est cool avec cette techno, c’est que le but c’est de faire semblant. Ça n’a pas besoin d’être juste. “Juste”, dans le numérique, on a parfaitement oublié ce que ça peut signifier.

(Linked In : 🔶 Rewrite with AI)

Publié sur Linked In le 11/06/2024